New York, pier 88, appareillage réussi pour l’Ile-de-France

Titre : New York, pier 88, appareillage réussi pour l’Ile-de-France

Format : 50 x 65 cm

Papier : Canson 224g/m2 – 100 lb

Date : Novembre 2013

Prix : 200 euros (non encadré)

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Histoire de l'oeuvre :

Exposée au 37 ème salon d'Yvetot & de Haute-Normandie (AYAC) du 25 octobre au mardi 11 novembre 2014 à l'"Espace des vikings", rue Pierre de Coubertin à Yvetot. Les invités d'honneurs seront Laurent Navarre (peintre) et Annie-Claude Ferrando (sculpteur).

Histoire du navire :

Si Normandie et France sont les deux navires les plus prestigieux de la Transat, il en est un autre que la compagnie peut être fière, il s’agit du paquebot Ile-de-France lancé en mai 1927.

Plus gros paquebot construit après la Grande Guerre, il est aussi le plus gros paquebot français avant la mise en service de Normandie en 1935. A l’intérieur ses aménagements et décors de style « art déco », totalement inédits et innovants pour l’époque en font un navire extrêmement moderne et luxueux lui conférant un premier surnom de « Rue de la Paix de l’Atlantique ». Il connait un franc succès auprès des passagers depuis son lancement.Une des innovations du navire est sa catapulte installée en 1928 et qui permet de lancer un hydravion à 500 miles des côtes dans le but de livrer les sacs postaux qu’il transporte avec une journée d’avance sur l’horaire standard. Cette catapulte sera retirée en 1931.

L’Ile de France passe l’entre-deux-guerres sur la ligne de New York. Il lui faut six jours pour rallier le Nouveau Monde.

En 1939, la déclaration de guerre marque son désarmement à New York en même temps que Normandie. En 1940 il rallie Marseille puis l’Indochine. Chargé par le gouvernement vichyste d’Indochine de rallier Singapour, le second capitaine Arnold désobéit, rallie les Forces Navales Françaises Libres (F.N.F.L.) et confie le navire aux britanniques qui le réaménagent en transport de troupe de grande capacité. Il peut ainsi accueillir jusqu’à 10 000 hommes. Il en transporta 300 000 durant le conflit. Géré par la P&O puis par la Cunard dès 1943 il est rendu à la Transat en février 1946.

La compagnie maritime française le remet en état, le modernise et le réaffecte en 1949 sur la ligne de New York à la place de son remplaçant provisoire le De Grasse. Ses deux retentissants sauvetages, d’abord de l’équipage du cargo libérien Greenville en 1953 puis du paquebot italien Andrea Doria en 1956 lui vaudront son surnom de « Saint-Bernard de l’Atlantique » ou « Saint-Bernard des mers ». Depuis sa mise en service, il est le seul navire transatlantique à avoir connu trois arrivées triomphales à New York. Au cours d’une croisière dans les Antilles en février 1957, il s’échoue à Fort-de-France. L’année suivante Ile-de-France est désarmé au Havre. Après une carrière de 31 ans à la Transat, vétuste et dépassé, il quitte le port du Havre sous son nouveau nom Furanzu Maru. Il est démoli à Osaka.

Merci à Pauline pour la photographie !