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Jules, French Liner
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13 novembre 2014

Le St. Louis face à la houle des eaux britanniques

 

Le St Louis face à la houle des eaux britanniques

 

Titre : Le St. Louis face à la houle des eaux britanniques

 

Format : 50 x 65 cm

 

Papier : Canson 300g/m2

 

Date : Novembre 2014

 

Prix : 200 euros (non encadré)

 

Règlement par Paypal ou par chèque.

 

Livraison par rouleau (frais de livraison compris dans le prix)

 

Contactez-moi à l’adresse suivante : a_clockwork_orange@hotmail.fr

 

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Payment by Paypal (outside France)

 

Delivery roller (shipping cost included in the price)

Contact me : a_clockwork_orange@hotmail.fr

 

Histoire de l’œuvre :

 

Cette aquarelle représente le St. Louis dans les eaux agitées de la Manche à la fin du XIXe siècle.

Le paquebot américain vient d’embarquer ses passagers à Southampton et file vers New York en longeant les falaises britanniques. Sur son chemin il croise un petit voilier malmené par la houle d’une mer menaçante.

L’objectif de ce travail était de mettre en évidence le mouvement. Cela se traduit sur le papier par un accent mis sur la force des vagues, des embruns qui s’abattent sur la coque du navire et du vent, matérialisé ici par la forme des nuages. La température semble fraiche tant à l’air libre que dans l’eau et l’on distingue à gauche de la falaise un début d’averse, signe de l’apparition probable d’une tempête que devra affronter le St. Louis.

Cette aquarelle sera exposée du 29 novembre au 28 décembre 2014 à la Galerie du Parc de Notre-dame-de-Gravenchon à l'occasion de l'exposition Michel King, peintre de la Marine.

 

Histoire du navire :

 

Le St. Louis est un paquebot de 169 mètres de long pour 11 629 tonnes appartenant à l’American Line. Il a été construit par la William Cramp & Sons Construction & Engine Company de Philadelphie et lancé le 12 novembre 1894. Sa marraine est l’épouse du président des Etats-Unis, Madame Grover Cleveland. Il commence son service en 1895 par un voyage inaugural qui l’emmène de New York à Southampton.

Lors de la guerre hispano-américaine, le St. Louis est réquisitionné par la marine américaine qui le ramène de Southampton à New York le 22 avril 1898 et l’équipe d’un canon de cinq pouces à tir rapide ainsi que de huit canons de six livres. Transformé en croiseur auxiliaire, le St. Louis part pour les Caraïbes le 24 avril. Il est dirigé par le commandant Caspar Goodrich, entouré de 27 officiers et de 350 hommes. Le St. Louis était doté de matériels lui permettant de détruire les câbles sous-marins de communication entre les Antilles et l’Amérique du Sud.

Le 13 mai, le navire entre véritablement dans le conflit en coupant le câble reliant St. Thomas et San Juan puis en échangeant des tirs avec les batteries de Santiago de Cuba. La destruction des moyens de transmissions ennemies a mis en difficulté la flotte espagnole de l’amiral Cervera Pascual qui naviguait aux abords du port de Santiago. En effet, l’action du St. Louis a fait cesser les communications de la flotte de Cervera avec l’Espagne.

Le navire américain a ensuite continué son travail de destruction des câbles, en coupant notamment celui reliant Haïti à la baie de Guantanamo, puis celui de Cienfuegos qui isola totalement Cuba de toute communication extérieure. Le 3 juin, il se joint au bombardement de la fortification de Caimanera à Guantanamo Bay par la flotte américaine, puis captura un navire marchand espagnol sept jours plus tard avant d’intercepter les navires britanniques Twickenham et Wary, se rendant à Cuba.

Outre ses faits d’armes, le St. Louis a également fait de nombreux prisonniers de guerre, parmi lesquels, l’amiral Pascual Cervera.

Le 24 aout, le navire est pris en charge par les chantiers navals Cramp et est désarmé le 2 septembre avant d’être remis à M. J. Parker, un représentant de la compagnie American Lines.

L’ancien navire de guerre retrouve pour plusieurs années le service civil sur la ligne New York-Liverpool. Cependant le 17 mars 1917, alors que les Etats-Unis entre en guerre, 26 marins armés embarquent à son bord. De plus, trois canons de six pouces sont installés sur ses ponts afin de le protéger contre les attaques de l’ennemi sur sa ligne de transport de passagers.

Le 30 mai, croisant en mer d’Irlande, le long des côtes britanniques, le St. Louis a brutalement viré à tribord après avoir repéré un périscope. Cette manœuvre audacieuse lui permettra d’esquiver une torpille tiré par un U-boot. Le 25 juillet, des artilleurs échangèrent des tirs avec un sous-marin ayant fait surface, là encore, la catastrophe fut évitée.

Le 17 avril 1918, le navire revient à New York pour être livré à la Marine qui le transforme en transport de troupes. Un autre bâtiment de la Marine étant nommé St. Louis, il est rebaptisé Louisville (SP-1644).

Le 12 octobre, il prend la mer à destination de Portland puis gagne Southampton. Il ne reviendra à New York que le 7 janvier 1919. Jusqu’au 19 août, l’USS Louisville assurera le retour des soldats américains de la Grande Guerre. Il fera ainsi six voyages de New York à Liverpool et parfois ira  même jusqu’à Brest. Désarmé à Norfolk le 9 septembre 1919, le navire est rendu à son propriétaire deux jours plus tard et reprend son nom d’origine, le St. Louis.

Afin d’être reconvertis en paquebot, celui-ci prend la mer pour le New Jersey afin d’être pris en charge par le chantier naval Hoboken. Malheureusement, au début du mois de janvier 1920, un ouvrier provoque un incendie avec son chalumeau. Le feu ravage le navire qui sera par la suite renfloué et pris en charge par les assureurs. Le paquebot passera ensuite entre les mains de différents investisseurs sans jamais reprendre la mer. Amarré successivement à de nombreux quais du port de New York , il est finalement vendu en 1925 puis remorqué vers l’Italie avant d’être détruit par une entreprise de démolition italienne.

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